« Et si le rêve se trouvait ici ? » [Libre]

En mode rp minuscule. x)

Je frissonne, glacée jusqu'aux os, après la fuite face aux tornades. La sueur se mélange à l'eau salée dans laquelle j'ai dû plonger pour échapper aux arbres qui tombaient autour de moi. Ma peau me picote légèrement, mais c'est ma patte arrière qui me fait le plus souffrir, après s'être heurtée contre un rocher. Je me traîne lamentablement vers un petit refuge entre les buissons, ne remarquant même pas la beauté des lieux.

Je me couche, et, après plusieurs heures, ouvre les yeux pour examiner la clairière. Des fleurs bleues, jaunes, roses et violettes jonchent le sol parsemé de pelouse tendre, qui soulage mes coussinets au bout de quelques pas. Je souris brièvement en poussant un petit soupir de satisfaction. J'aperçois alors un lapin allongé sur l'herbe, inerte, comme s'il m'était offert. Je ne réfléchis pas et me précipite pour l'engloutir sans en laisser la moindre miette. Repue, je me confectionne un nid douillet et plonge dans un profond sommeil.

La lune scintille de sa lumière froide dans le ciel étoilé, et je suis réveillée par un bruit étrange, une sorte de raclement sourd. Je me lève sur mes quatre membres endoloris et analyse la moindre parcelle autour de moi, ne remarquant pourtant rien d'anormal. Je sens malgré tout une présence et campe, sur mes gardes.

Invité

Puis-je ? ^^

Encore ces maudites tornades. Pour ne pas changer, elles m’avaient barré la route alors que je prenais un peu l’air, loin de la Meute du Crépuscule histoire de me détendre. Mais voilà qu’il me fallait courir pour échapper à ces vents violents. Mes pattes ne frôlaient que guère le sol, le plus important étant de me mettre à l’abri. Je ne m’occupais pas non plus de l’endroit où je me dirigeais, il serrait encore temps d’y songer une fois en sécurité.

Par chance après bien des péripéties, je trouvais un refuge contre toute attente. Car après tout, qui aurait crut qu’une simple plaine avec des fleurs pouvait abritait une pauvre chienne telle que moi des tornades dévastatrices ? Je n’aurais jamais parié là-dessus et pourtant, je me trouvais belle et bien dans un magnifique jardin, aux fleurs colorées. Ni une, ni deux, je m’enfonce dans ce petit coin de paradis afin de m’éloignée des intempéries. Observant les alentours, je découvris non sans surprise une louve allongée sur l’herbe tendre, entourée de pétales bleus, jaunes ou rouges. Elle semblait quelque peu mal en point, le pelage détrempé ainsi. La louve était si profondément endormie qu’elle ne se réveilla pas lorsque je m’approchais afin de m’assurer qu’elle respirait toujours. Partant de l’hypothèse qu’elle avait dû fuir les vents tout comme moi, je la pris en pitié, car elle n’avait pas eu autant de chance que moi à première vue. La faim me tirailla le ventre lorsque mon odorat me signala la présence de proies appétissantes. Jetant un dernier coup d’œil à la belle endormie, je m’élançais sur les traces de mon futur diner. Très rapidement je réussis à débusquer un lapin dodu. Heureusement mon nouvel statut d’Alpha n’avait en rien diminuait mes aptitudes à la chasse pour mon plus grand plaisir. Ma proie entre les crocs, je me redirigeais vers le centre de la prairie, à distance raisonnable de la louve. Alors que j’aillais mordre le lapin et prendre enfin un bon repas, la louve s’agita nerveusement dans son sommeil. Une fois encore, la pitié me prit à la gorge et je ne pus me résoudre à avaler une simple bouchée de mon repas. Le laissant là, je partis à la recherche d’un autre casse croûte.

Je ne revins que plus tard, aillant enfin réussi à mettre la patte sur un pinson et un écureuil. Ce n’était pas un repas de roi, mais cela suffirait pour le moment. Mon butin en gueule, je repartis direction le centre du jardin. Je pressais même l’allure, les ombres se profilant dans la nuit me donnant la chair de poule. Au final j’arrivais presque en courant, le souffle court. Je remarquais alors que la louve s’était levée, et me regardait à présent. Près d’elle, les restes du lapin gisaient, propres. Un sourire faillit fendre mes lèvres mais remarquant la position de la louve, je n’osais pas. Elle s’était nourrie, reposée alors que moi je courais depuis le matin. Laissant tombée au sol mes proies, je m’allongeais et commençais à manger. Mon estomac fut enfin apaisé. Du coin de l’œil je surveillais tout de même la louve, prête à me battre si elle fessait le moindre geste provocateur. Afin de lui montrait qu’il ne fallait pas me prendre à la légère, je poussais un petit grognement de mise en garde.

J'ouvris de grands yeux ronds, stupéfaite par l'arrivée de la femelle. Je ne la connais pas, pas plus que les autres chiens de la forêt en tous cas. Et je me fiche pas mal de son identité. Mais je ne peux nier l'odeur de la Meute du Crépuscule qui envahit l'atmosphère.
Ses muscles tendus révélèrent son intention : elle compte se battre si jamais je réagis mal. Je lui renvois son regard, en plus glacial, pour lui signifier que je n'ai pas à lui obéir et qu'elle risque d'avoir des ennuis si jamais elle me cherche, aussi grande soit-elle. Car oui, je me trouve bien en face d'un braque de Weimar ; et ça ne rigole pas ces bêtes là. Blessée, je joue la stratégie et ne la provoque pas. Je tourne simplement les yeux et l'ignore éperdument.

Je reste réveillée, les bruits de fond s'amplifient au rythme de la lune, lorsqu'elle atteint son apogée, c'est l'apocalypse. On entend des créatures rire et gratter la terre comme si elles étaient juste devant nos yeux, mais invisibles. Je pousse un gémissement plaintif lorsque je sentis quelque chose me frôler. Rien à faire, ce jardin est hanté. Je ne crois pas aux fantômes, mais il faut se rendre à l'évidence : ils ont l'air de nous en vouloir. Je n'en demande pas plus pour parler à l'inconnue.
« Tu les entends ? » Dis-je, le tremblement de ma voix non dissimulé.

Invité

La louve en face de moi parut se rendre compte qu’elle était un présence d’une adversaire de taille si jamais elle décidait de se battre. La me jeta un regard glacial, presque de défit. Je ne relevais pas cette attention agressive, ne cherchant pas le combat plus que nécessaire. Finalement elle détourna les yeux et sembla s’occuper à autre chose, m’ignorant royalement. Ce n’était pas plus mal. Je finissais mon repas le plus tranquillement possible quand des bruits saugrenues se firent entendre tout bas. Re dressant la tête, je cherchais du regard la source de tout ce vacarme. Mais rien. Je regardais d’abord la louve en face de moi, mais elle aussi semblait perturber et recherchait la cause de ce bouquant. Pendant un instant il me vient à l’esprit que ces bruitages venaient d’un autre monde, d’ailleurs. Mais c’était complètement absurde et je rejetais bien vite cette idée pour me concentrais sur l’essentielle, oublier tout cela et retournais auprès de ma meute. Mais devant mon état de fatigue je pris la discision de rester un moment de plus dans cet endroit.

Au fur et à mesure que la journée passée, la beauté du jardin semblait se faner, comme une fleur trop vieille. Les couleurs se perdaient et devenaient plus sombres, les bruits se fessaient de plus en plus oppressants et moqueurs. Mon cœur battait dans ma poitrine, je ne savais comment réagir face à cette situation totalement nouvelle pour moi. Un gémissement plaintif retentit. Je me figeais, glacée jusqu’au sang. Il venait obligatoirement de la louve. Peut-être le bruitage incessant des créatures de l’ombre, leurs éclats de rires machiavéliques, l’effrayait autant que moi-même je l’étais ? Je sursautais lorsqu’une voix retentit, que j’identifiais comme celle de la louve. Sa voix tremblait.

« Tu les entends ?
-Oui, Symphonie du Passé les entend clairement, comme si ils étaient juste à côté d’elle. Qu’est-ce que c’est ? Qui sont-ils ? »

Je lui avais répondu sur un ton semblable au sien, où peur se disputait avec méfiance et colère. J’étais Alpha de la Meute du crépuscule tout de même, comment pouvais-je trembler devant des impressions irréelles ? Mais pour moi, comme pour la louve, en ce moment ces impressions semblaient bien réelle.

Désolée si c'est si court, mais les rps avancent plus vite comme ça, et c'est moins long à lire. ^^'

J'hoche la tête, je connais maintenant son nom, Symphonie du Passé.. Ainsi donc la chienne était Alpha. Voilà qui m'incite d'avantage à ne pas la provoquer. Je regarde autour de moi, de plus en plus inquiète ; mais il n'y a que le vent léger qui s'agite entre les feuilles des arbres. Le bruit s'amplifie pourtant, et je me couche, les pattes sur les oreilles, ne pouvant plus en supporter d'avantage. Le rythme de mon coeur s'accélère, une goutte de sueur invisible me coule dans le dos et je frissone en me demandant si « Elle » ressent la même chose. Je ferme les yeux, sers les dents et marmonne des paroles incompréhensibles. Tout à coup, le monde devient noir.

Je m'endors une nouvelle fois.

Invité

La belle louve au yeux ambre avançait dans ce jardin...de moins étrange. C'était la première fois qu'elle venait s'y confier, elle se sentais mal en ce moment, elle voulais raconter se qu'elle à sur le dos. Elle se sentait tout le temps visait car elle prononçait des mots pas comme les autres comme étant une... philosophe. Elle n'aimait pas sa vie si...différente des autres. Elle avait pour cœur, une personne qui la comprenait et qu'il la protéger mais celle-ci s'est en allais vers le ciel où nombreuse âmes reposent en paix. Elle sourit vaguement, elle sentais une odeur de fleur, c'était une rose rouge. C'était une magnifique fleur avec quelques épines sur sa tige, elle aperçut aussi des pétales magnifique. Il y en avait pleins d'autre autour de Soleil, à croire que c'est un jardin de Rose... Elle sourit et respira cet bonne odeur si douce.

Soleil avançais au rythmes de ces pas, chaque pas avançait jusqu'à s'arrêter. Elle avait entendu un bruit étrange, même des ombre volait autour des arbres puis elle sent une odeur familière et une autre inconnu. Elle reconnut sa sœur. Elle décida de suivre cet odeur de Ange des Tropiques, puis jusqu'à l’apercevoir avec une autre...C'était une chienne grise et grande. Elle portait l'odeur du Crépuscule, même la plus forte odeur. C'était surement l'alpha. Je m'approcha en sortant de l'ombre et dit d'une voix lipides et douce.

« Bonjours ! Vous entendez ces bruit...du moins étrange ou pas ?»

Fit-elle en fixant Ange des Tropique et l'autre inconnu.

On fixe un ordre au rp ou pas ? Very Happy

(Pour pas s'embrouiller)

Invité

Oui ça serrait mieux. J'en profite tout de même pour répondre, vu que vous venez toute deux de poster.

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Je vis la louve hochait la tête suite à ma réponse. Elle jeta des regards apeurés autour d’elle, et je ne pus que faire de même. Un vent léger soufflait sur le jardin, agitant les branches des arbres sinistrement. Soudain, les bruits toujours aussi effrayant s’intensifièrent, redoublant d’une ardeur malsaine. La louve a mes côtés s’allongea au sol, les pattes sur la tête. J’eu l’envie folle de faire de même, mais mon côté Alpha m’en empêcher. Voyant que l’inconnue frissonnée, je me rapprochais d’elle, m’asseyant tout près. Sa respiration se fit de plus en plus calme, elle s’était endormie la chanceuse. Je continuais pour ma part à surveiller les alentours, redoutant une attaque si jamais je m’endormais aussi. Nous serrions sans défense.

Soudain, une odeur inconnue flotta jusqu’à moi, des brindilles craquèrent dans les sous-bois. Me redressant sur mes pattes, je me mise à grogner méchamment, pour tenir éloigner toute mauvaise fréquentation. Avec surprise je vis que c’était un autre loup qui venait vers nous. Je stoppais mes grognements, retrouvant dans les traits de la nouvelle venue ceux de l’inconnue à mes pattes. Celle-ci dormait toujours.

« Bonjours ! Vous entendez ces bruit...du moins étrange ou pas ?»

« -Oui, nous les entendons. Cela dure déjà depuis un petit moment. Sais-tu ce qui se cache derrière tout ce vacarme ? »

Autant en profiter pour interroger la nouvelle!

Invité

( L'ordre peut être Symphonie du Passé ➝ Ange des Tropiques ➝ Moi. )

Invité

Moi ça me dérange pas ♪

Je suis d'accord aussi. Donc là c'est à moi. ^^